Édition du mercredi 7 février 2018
Signature d'une charte entre l'Etat et les professionnels de santé pour lutter contre les déserts médicaux
Une trentaine d'organisations représentant les professionnels de santé (médecins, infirmiers, sages-femmes, étudiants, etc.) ont signé hier avec l’État une charte pour lutter contre les déserts médicaux, un « engagement symbolique » censé entériner la « responsabilité territoriale » de chacun, a fait valoir la ministre de la Santé, Agnès Buzyn.
En octobre, le Premier ministre Édouard Philippe et la ministre de la Santé avaient dévoilé une batterie de mesures (développement de la télémédecine, de la coopération entre professionnels, des maisons de santé...) destinées à renforcer l'accès aux soins dans les territoires en manque de médecins. Le comité national chargé de suivre la mise en œuvre de ce plan s'est réuni pour la première fois hier au ministère, où a été signée cette charte de « mobilisation ».
« L'idée était de dire que nous avons une responsabilité territoriale maintenant face à ce sentiment de désertification, d'abandon qu'ont les Français », a expliqué la ministre devant la presse, rappelant que cette responsabilité « n'exist(ait) dans aucun code » (de la santé publique, de déontologie, etc.).
Cette charte représente un engagement « collectif et symbolique » face à de « nouveaux » besoins, à une « désespérance » sur le territoire, et ne prévoit pas de « sanction », a souligné Agnès Buzyn.
A défaut de pouvoir dresser un premier bilan de son plan, le ministère a par ailleurs précisé son calendrier d'application tout en vantant les étapes déjà franchies. Par exemple, une indemnité transport/logement de 200 euros pour les internes réalisant un stage en zone sous-dense et sans hébergement sur place « sera créée d'ici cet été et disponible » pour les prochains stages débutant en novembre.
Pour doter les infirmières de nouvelles compétences en « pratique avancée », une concertation va en outre « s'ouvrir au premier trimestre 2018 avec les organisations syndicales et les futurs employeurs » sur leur formation et leur rémunération, une première promotion étant attendue « en septembre ». Une mission sur les « soins non programmés », pour limiter le recours aux urgences, a par ailleurs été confiée jusqu'au printemps au médecin urgentiste et député (LREM) Thomas Mesnier.
Déjà amorcée, la favorisation du cumul emploi-retraite pour les médecins, via des allègements de cotisation, a fait l'objet d'un arrêté en décembre, tandis que la télémédecine est actuellement au cœur de négociations entre l'Assurance maladie et les syndicats de médecins. (AFP)
En octobre, le Premier ministre Édouard Philippe et la ministre de la Santé avaient dévoilé une batterie de mesures (développement de la télémédecine, de la coopération entre professionnels, des maisons de santé...) destinées à renforcer l'accès aux soins dans les territoires en manque de médecins. Le comité national chargé de suivre la mise en œuvre de ce plan s'est réuni pour la première fois hier au ministère, où a été signée cette charte de « mobilisation ».
« L'idée était de dire que nous avons une responsabilité territoriale maintenant face à ce sentiment de désertification, d'abandon qu'ont les Français », a expliqué la ministre devant la presse, rappelant que cette responsabilité « n'exist(ait) dans aucun code » (de la santé publique, de déontologie, etc.).
Cette charte représente un engagement « collectif et symbolique » face à de « nouveaux » besoins, à une « désespérance » sur le territoire, et ne prévoit pas de « sanction », a souligné Agnès Buzyn.
A défaut de pouvoir dresser un premier bilan de son plan, le ministère a par ailleurs précisé son calendrier d'application tout en vantant les étapes déjà franchies. Par exemple, une indemnité transport/logement de 200 euros pour les internes réalisant un stage en zone sous-dense et sans hébergement sur place « sera créée d'ici cet été et disponible » pour les prochains stages débutant en novembre.
Pour doter les infirmières de nouvelles compétences en « pratique avancée », une concertation va en outre « s'ouvrir au premier trimestre 2018 avec les organisations syndicales et les futurs employeurs » sur leur formation et leur rémunération, une première promotion étant attendue « en septembre ». Une mission sur les « soins non programmés », pour limiter le recours aux urgences, a par ailleurs été confiée jusqu'au printemps au médecin urgentiste et député (LREM) Thomas Mesnier.
Déjà amorcée, la favorisation du cumul emploi-retraite pour les médecins, via des allègements de cotisation, a fait l'objet d'un arrêté en décembre, tandis que la télémédecine est actuellement au cœur de négociations entre l'Assurance maladie et les syndicats de médecins. (AFP)
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